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Quelques témoignages de fidèles présents à la cathédrale


Sur les 2 500 personnes réunies à la cathédrale Saint-Louis de Versailles à l’occasion de l’ordination épiscopale de Monseigneur Bruno Valentin, quelques-unes dont certains membres de sa famille, ont bien voulu exprimer leurs impressions et sentiments.

Emotion et joie profonde de la famille

La famille de Mgr Bruno Valentin est arrivée bien avant l’heure et pendant que la cathédrale se remplit, son père, comme tout père, voit déjà loin plus loin que ce jour et les prochains : « Mon fils va avoir 47 ans dans deux jours. Il est parti pour 30 ans d’épiscopat… Ce n’est pas rien. Il faut que le Seigneur l’aide beaucoup ! »

Laurence, sa sœur, travaille pour un autre diocèse. Elle connait bien l’ampleur de la charge pastorale d’un évêque. « Il va falloir le soutenir dans la prière car l’actualité est compliquée pour les représentants de l’Eglise. Nous devons soutenir tous nos prêtres dans le prière.” explique t’elle gravement avant de tempérer “Mais il faut conserver un regard d’espérance. Bruno est en lien avec des personnes très différentes, avec des courants de pensée différents ; c’est un signe de confiance de la part de l’Eglise. Du coup, je ressens beaucoup de reconnaissance… J’ai confiance en Bruno et dans l’Esprit-Saint. Je suis heureuse et en attente ! »

Pour la mère de Mgr Bruno Valentin, il est surtout important de témoigner de la joie. Elle fait part de sa grande joie et son émotion ; de la fierté aussi : « fierté avec un petit “f”  ! ».

Pour son neveu, polytechnicien paré de son uniforme pour cette belle occasion, il s’agit de fierté avec un grand “F” : « Ce n’est pas rien de se retrouver dans une cathédrale pour assister à l’ordination épiscopale de son oncle ! »

L’enthousiasme et la joie, emprunts de gravité et de confiance, jalonnent ces témoignages pris sur le vif.

Hermine, elle, exprime quelle a été sa « joyeuse surprise » à l’annonce de la nouvelle de la nomination par le pape François. « Il faut prier pour lui. Quelle chance ! Il fait partie de la génération Jean-Paul II, comme nous. Notre pasteur, qui devient évêque, aura besoin d’un discernement aiguisé. J’ai confiance en lui. » Monseigneur Aumonier va pouvoir s’appuyer sur sa crosse et sur Bruno Valentin ! C’est un beau discernement de l’Eglise de l’avoir choisi. »

Jacques, Betty et Alain évoquent quant à eux, une anecdote survenue lors d’un voyage en Terre Sainte, en 2011. Ils étaient à Taibé, petite ville de Palestine, et le prêtre qui les avait accueillis leur a dit : « Vous avez là un futur évêque ! Il en a la stature, la prestance. » Et le père Bruno Valentin, qui avait entendu, avait répondu : «  Mais non, certainement pas ! »

Laurence, installée sur le bas côté de la cathédrale, me dit : «  C’est une bouffée de bonheur ! Je ne suis pas étonnée. Il saura prendre soin des prêtres et des laïcs. »

Une autre personne me dit à propos de la cérémonie : « C’était beau et émouvant. C’est une grande joie. Il y avait une grande chaleur spirituelle. Monseigneur Bruno incarne une belle présence. »

Sébastien fait part, lui, de son émotion : « C’était magnifique ! Nous allons au devant de beaucoup de surprises. Il va y avoir un souffle nouveau : Monseigneur Valentin tient des paroles qui peuvent être entendues bien au-delà de la sphère catholique. »

La prière, unanimement évoquée, sera précieuse et aidera de manière certaine Monseigneur Bruno Valentin dans sa nouvelle mission.

 

Propos recueillis par Chantal Megglé