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La piété populaire, une chance pour l’évangélisation


Le p. Maximilien de la Martinière a vraiment découvert la piété populaire au Brésil où il a passé 4 ans, mais il l’a retrouvé aussi en France, dans les Yvelines. Cette piété se révèle être un formidable levier d’évangélisation comme il l’explique dans un ouvrage très documenté.

“Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Je crois pouvoir affirmer que ce dicton s’applique particulièrement bien à mon cas. Il a fallu que je passe ces quatre années de mission au Brésil pour changer d’avis. Le Brésil m’a converti… en ce qui concerne ma vision de la piété populaire.”

Au Brésil, nombreuses sont les communautés chrétiennes qui ne reçoivent la visite du prêtre que de temps en temps du fait des distances et du faible nombre de missionnaires. Pourtant, chaque fois qu’il lui a été donné de visiter l’une de ces communautés, le père Maximilien de la Martinière en est revenu émerveillé par la foi vive de ceux qu’il y a rencontrés.

C’est la piété populaire faite de récitations du chapelet, de neuvaines, de processions, de chemins de croix, de pèlerinages, de dévotions au saint patron du lieu,… qui porte la communauté en attendant le jour de la célébration de l’Eucharistie.

Or cette même piété populaire réapparait peu à peu en France du fait du brassage des populations. Ces dévotions sont contagieuses : faciles à pratiquer, adaptables, présentées comme efficaces, elles rejoignent le besoin de nombre de nos contemporains déchristianisés d’alimenter une religiosité qui ne sait plus « à quel saint se vouer ».  Elles peuvent être un premier pas vers la foi en Jésus Christ, à condition d’y associer la pédagogie adéquate.

En partant de son expérience au Brésil, le père de la Martinière qui est aujourd’hui curé des paroisses du groupement d’Elancourt – Maurepas – Coignières – Saint-Rémy,  nous aide à comprendre les ressorts psychologiques et sociologiques qui sous-tendent la piété populaire. Par des conseils concrets, il nous invite à valoriser son dynamisme évangélisateur :

C’est clairement l’option qu’a déjà prise le pape François, lui qui affirme que « les expressions de la piété populaire ont beaucoup à nous apprendre et, pour qui sait les lire, elles sont un lieu théologique auquel nous devons prêter attention, en particulier au moment où nous pensons à la nouvelle évangélisation » (EG n° 126).”

La piété populaire, une chance pour l’évangélisation – p. Maximilien de la Martinière – éditions Mediaspaul, 2019

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