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Bienheureux Peter To Rot


1912-1945 ; Papouaise-Nouvelle Guinée

Marié, catéchiste, martyr, il a tenu face aux persécutions des japonais pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Fils d’un chef de village converti au catholicisme, Peter a très vite été intéressé par la religion et fait preuve d’un grand sens de la charité.

Ayant reçu une formation solide dans une école pour catéchistes, il a beaucoup œuvré dans son village natal au service de l’annonce à destination des enfants, des adultes, avec l’animation de temps de prière, et par son conseil spirituel. Il combattit aussi la sorcellerie qui était encore très présente même chez les chrétiens.

A partir de 1942, avec l’invasion par les japonais de la Nouvelle Guinée et l’envoi de tous les prêtres et religieux en camp de concentration, Peter dut prendre en charge la communauté chrétienne. Il réussit à conduire les habitants auprès d’un missionnaire qui avait pu se cacher en forêt pour recevoir les sacrements. Même si le culte catholique n’était pas interdit, les japonais commencèrent à saccager et détruire les églises. Peter dut construire une chapelle dans la forêt et y camoufler les objets sacrés. Mais de plus en plus il dut se cacher pour aller visiter les chrétiens, les malades et les mourants.

Les japonais ayant réintroduit la polygamie et celle-ci se répandant, il s’exprima publiquement contre et finit par être dénoncé par son propre frère.

Sa femme Paula craignait que sa détermination mette en danger leur famille, mais Peter répondit à ses supplications : « Si je dois mourir c’est très bien, je mourrai pour le Royaume de Dieu parmi notre peuple ».

Arrêté en 1945, il professa qu’il était contre la polygamie, et fut mis en prison.  Restant sur ses positions, il a fini par être assassiné en secret par injection létale.

Il fait partie des dix saints et bienheureux patrons des JMJ de Sydney.

D’après :