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Sainte Mary Glowrey


1842-1909 ; Australie

Mary Glowrey est née le 23 juin 1887 dans un petit village d’Australie. A l’âge de treize ans, elle a gagné une bourse pour aller étudier à Melbourne et a été diplômée de médecine et de chirurgie. Elle s’est spécialisée en otorhinolaryngologie et a exercé à l‘hôpital St. Vincent et au Royal Victorian Eye and Ear Hospital de Melbourne.

En 1915, à la lecture d’une brochure qui racontait la vie d’une femme médecin écossaise missionnaire, convertie au catholicisme et qui décrivait la mortalité des enfants en Inde et l’énorme besoin de médecins missionnaires, elle se sent appelée par Dieu à aller en Inde. Elle y part en 1920 pour être médecin missionnaire et entre dans la congrégation de Jésus Mary Joseph, un ordre hollandais. Elle peut exercer la médecine en tant que religieuse grâce à la permission spéciale de Pie XI (les religieuses n’étant pas autorisées à pratiquer la médecine avant 1936).

Sœur Marie consacre sa vie à s’occuper des malades et à apporter du réconfort à ceux qui étaient dans l’épreuve. Elle était aussi très attentive à leurs besoins spirituels. Elle a reçu un nombre infini de patients qui venaient à elle pour se faire soigner et qui parcouraient parfois d’énormes distances. Elle a réussi, grâce à un zèle incroyable à étendre son aide jusqu’à des villages très reculés.

En 1925 elle fonde le St Joseph Hospital qui en un an, reçoit pas moins de 44 180 clients en consultation externe, avec elle comme seul médecin.  En 1943, Elle fonde la Catholic Health Association of India (CHAI- Association Catholique d’Inde pour la santé) qui œuvre chaque année pour 21 millions d’Indiens.

Elle était un modèle de foi et d’abandon à Dieu, d’humilité sincère et de simplicité sereine, elle qui avait choisi de servir les plus pauvres et les patients incurables. Sa vie a été comme un holocauste, de même que la maladie dont elle est morte. Alors qu’elle se heurtait à des obstacles apparemment impossibles, notamment à la famine, à la sécheresse, aux difficultés engendrées par la Seconde Guerre mondiale, à des finances insuffisantes et à une bureaucratie impénétrable, Sœur Mary s’est toujours souvenue que son travail n’était pas seulement son travail mais celui de Dieu. Elle disait : « Il n’y a qu’une seule question qui compte : Notre Seigneur veut-il que je fasse cela pour lui ? ».

 Sources :