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“Provoquer la mort n’a rien à voir avec le soin”


“Je note que trois quarts des 184 citoyens s’opposent à 13 organisations de santé regroupant 800 000 soignants”. Dans une interview au journal La Croix, Mgr Pierre d’Ornellas réagit au vote de la Convention citoyenne sur la fin de vie en faveur de l'”aide active à mourir”.

Dans le journal La Croix du 20 février 2023, Mgr Pierre d’Ornellas s’étonne avec fermeté de la non prise en compte de l’avis des soignants dans la consultation citoyenne sur la fin de vie. Il rappelle aussi que si  “les citoyens ont voté massivement pour les soins palliatifs”, la question du cadre législatif sur la fin de vie aux différentes situations rencontrées “est en soi un piège : […] il y aura toujours des cas pour lesquels il faudra élargir la loi.” Il relève aussi l’unanimité pro-euthanasie des institutions ou personnes chargées de l’examen de la loi, rendant difficile l’équilibre démocratique des échanges et des décisions.

Mgr d’Ornelass insiste dans cet entretien sur la vraie problématique de la fin de vie qui “consiste à chercher comment améliorer le soin et l’accompagnement des personnes en fin de vie. […] Mais provoquer la mort n’a rien à voir avec le soin !” L’aide active à mourir ne fait pas partie du soin : “Légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, comme des actes de soin, ce serait corrompre le soin, ce serait ruiner la notion d’accompagnement telle qu’elle s’est développée en France depuis les années 1970. Ce serait une régression.”

Une interview à lire dans son intégralité sur le site du journal La Croix