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Saint-Pierre du Lac à Montigny, nouvelle paroisse maronite


Le dimanche 14 septembre, en la fête de la croix glorieuse, l’administrateur apostolique de l’éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des Maronites de France, Mgr Peter Karam, a présidé la messe d’installation de la communauté maronite en l’église Saint-Pierre-du-Lac à Montigny-le-Bretonneux, en présence du P. Marc Boulle, vicaire général de notre diocèse.

La communauté paroissiale de Montigny-Voisins se rassemblant désormais dans sa nouvelle église Saint-Joseph le-Bienveillant, l’éparchie  ND du Liban s’est proposée de reprendre la petite église Saint-Pierre du Lac. Le Père Jean-Marie Nahra est le curé de cette communauté orientale arabophone. En savoir plus sur le site de la paroisse de Montigny-Voisins

Les messes dominicales ont lieu le samedi à 18 heures et le dimanche à 11 heures.

Genèse des messes en rite maronite dans les Yvelines

Évoquée lors des travaux du synode diocésain de 2011 sous la direction de Mgr Eric Aumonier,  la situation des Chrétiens d’Orient a donné lieu à plusieurs rencontres et à une première célébration en rite maronite le 18 mars 2012, en l’église Saint Pierre du Lac de Montigny le Bretonneux.

A partir de septembre 2015, des messes ont été régulièrement célébrées en rite maronite dans cette église avec le projet de créer une paroisse pour les Chrétiens d’Orient.

 

Focus sur l’église maronite

L’église catholique maronite remonte au cinquième siècle, fondée par les disciples d’un ermite syrien, saint Maroun. Après sa mort, un monastère s’élèvera sur son tombeau entre Alep et Hamah (Syrie) et deviendra un grand lieu de pèlerinage. Ce monastère sera la capitale religieuse des chrétiens de Syrie qui dès lors furent appelés “ceux de Maroun” ou maronites.

L’Eglise maronite est restée unie à Rome lors du grand schisme d’Orient (Concile de Chalcédoine de 451). Le dogme est donc identique à celui de l’Eglise catholique, seul le rite change. Principalement implantée au Liban et parmi la diaspora libanaise, en raison du déplacement du patriarcat maronite dans les montagnes du Liban au VIIIème siècle face à l’expansion musulmane,  l’Eglise maronite est représentée en France par une dizaine de paroisses ou communautés religieuses réunissant plus de 80 000 fidèles au sein de l’Éparchie ND du Liban.

Le rite maronite a la même structure que le rite latin et partage avec lui un énoncé commun de la foi selon le symbole de Nicée-Constantinople. La liturgie prend une belle ampleur lors des grandes fêtes, avec une accentuation particulière pour la Semaine Sainte. Le jour des Rameaux est très festif. La cérémonie du Vendredi Saint est marqué par le rite de la mise au tombeau où un linceul rempli de fleurs est porté en procession. Les paroles de la consécration sont dites en langue Syriaque, proche de l’Araméen de l’époque du Christ.

 Philippe de Pompignan