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Bienheureux Jacques Khalil Haddad de Ghazir


Appelé « l’apôtre du Liban »

Né le 1er février 1875 à Ghazir, dans la montagne libanaise, Jacques Haddad a étudié à Beyrouth, où il a travaillé l’arabe, le français et le syriaque. Il enseigne l’arabe en Egypte quand il ressent l’appel à devenir prêtre et entre au couvent des Capucins. Il est ordonné prêtre en 1901.

Il devient alors prêcheur itinérant et parcourt le Liban, la Syrie, la Palestine, l’Irak et la Turquie alors sous domination ottomane. C’est à ce moment qu’il fut appelé « apôtre du Liban ».

Pendant la 1ère guerre mondiale, il se met à apporter secours à la population libanaise meurtrie par les conflits, la maladie et la famine. Il créé un lieu de ‘soupe populaire’.

A la fin de la guerre, en 1919, il achète un terrain sur la colline de Jall-Eddib, au nord de Beyrouth, où il construisit une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Mer et élève une grande Croix. Ce lieu de prière et de dévotion deviendra un lieu d’accueil pour les prêtres malades, âgés et seuls, puis les pauvres en quête d’assistance.

Infatigable, le père Jacques fonde la congrégation religieuse des sœurs franciscaines de la croix du Liban (1930), ouvre la maison du Sacré Cœur à Deir el Kamar (1933), l’hôpital de Notre Dame (1948), l’hôpital Saint Joseph (1949), la maison St Antoine et la maison Providence à Beyrouth (1950). Ces centres accueillent les personnes atteintes de maladies physiques et psychologiques, les personnes âgées seules, les orphelins, les vagabonds amenés par la police. S’ajoutent des écoles et des centres de formation pour les jeunes accueillis.

Il a écrit par ailleurs 24 volumes de discours.

Il meurt le 26 juin 1954 à Beyrouth et est béatifié par le pape Benoit XVI le 22 juin 2008.

« Cette immense charité, qu’il exprimait par une multitude d’initiatives, naissait de son incorporation vitale au Christ, souffrant en lui et dans ses membres, dont la Croix tant aimée fut la théologie et la conduite de sa longue vie sacerdotale » a dit le pape Benoit XVI le 23 juin 2008 en l’évoquant lors de l’angélus.

Sources :
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