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Réflexions sur le caractère religieux et spirituel de Jérusalem


« A travers tous les changements qui ont affecté cette Terre Sainte au cours des siècles, Jérusalem est restée comme le rappel éternel de la rencontre entre Dieu et les hommes. » C’est ce qu’expliquait le Patriarche de Jérusalem, à l’occasion de l’ouverture d’une réunion de dialogue entre l’Église orthodoxe et le judaïsme à Jérusalem le 6 décembre 2017. En voici quelques extraits :

Théophile III orthodoxie.com

” On ne peut pas considérer Jérusalem simplement du point de vue historique, archéologique, politique, ethnique ou culturel. Jérusalem tient en effet la place qu’elle occupe, précisément à cause de son caractère religieux et spirituel originel. (…) Quelle est cette vie, quelle est cette durabilité qui a soutenu la survie de Jérusalem ? (…)

Une ville symbole de paix

Jérusalem est pour tous. La ville elle-même peut être minuscule, mais elle embrasse toute l’humanité. Et dans la mesure où le message divin des Écritures est un message adressé au monde entier, Jérusalem incarne donc ce message universel.

C’est ainsi que nous comprenons le sens spirituel et religieux de Jérusalem. (…) Jérusalem est le témoignage vivant de la paix divine, de la volonté divine de réconciliation de tous les peuples les uns avec les autres, avec toute l’humanité et avec Dieu. Ce témoignage est d’une importance cruciale dans notre monde contemporain, où il y a une réelle soif de vraie paix. (…)

Une ville eschatologique

Jérusalem sert les desseins de Dieu et nous devons surtout garder à l’esprit que la Jérusalem terrestre est toujours un reflet de la Jérusalem céleste, un rappel vivant que la demeure ultime de l’humanité est la Jérusalem céleste. Et dans cette Jérusalem céleste, nous serons les enfants d’Abraham ensemble, les enfants de notre père commun. (…) Que Dieu bénisse ce dialogue et que Dieu bénisse tous les peuples de notre Terre Sainte bien-aimée. “

Lire l’intégralité du discours de sa Béatitude Théophile III sur le site d’Orthodoxie.com

 

Si je t’oublie, ô Jérusalem,
Qu’à l’oubli ma droite soit livrée.
Que ma langue s’attache à mon palais,
Si je ne me souviens plus de toi,
Si je ne fais pas de Jérusalem la première de mes joies.

 (Ps. 137 5-6)