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Et si l’on donnait du sens à ce que l’on transmet pour mieux en vivre ?


Ecouter les différents enseignements de la journée proposée le dimanche 8 mars 2020 par le Service diocésain des relations avec le Judaïsme : “Re-découvrir les fêtes de Pâques et de Pessah pour mieux vivre et transmettre la foi.”

Qui rencontre Jésus rencontre le judaïsme“… 
(Jean-Paul II à Mayence en 1980).

“Dieu transmet Dieu”

Le Père Emmanuel Gougaud, délégué diocésain des Relations avec le Judaïsme du diocèse de Versailles, a introduit la journée avec l’icône de la Transfiguration.

Le Père se donne totalement au Fils, le Fils se reçoit du Père et se donne totalement au Père, l’Amour qui les unit : c’est Dieu ! C’est l’Esprit. Dieu se révèle dans cet échange magnifique, ce mouvement éternel. Les moines iconographes ‘écrivent’ cette icône de la Transfiguration à la fin de leur formation à l’iconographie, c’est un aboutissement.

Dans ce mystère de la Transfiguration nous sommes invités à entrer dans ce processus de transmission de l’Amour divin qui ne peut que se donner lui-même. L’événement se situe “six jours après“… la fête des Tentes : une semaine au cours de laquelle le peuple juif se souvient qu’il est de passage sur cette terre, en transit, voyageurs sans autre berger que l’Éternel.

Dans cette Transfiguration, le Christ se révèle dans ce qu’il EST depuis toujours auprès du Père, afin de se donner et de faire participer l’humanité à cette communion. Il ne s’agit pas uniquement de conforter notre foi, mais bien de nous rappeler que Jésus vient se donner totalement, en nous intégrant dans ce processus de transmission, dans cette communion, dans cette lumière de la Transfiguration. Déploiement de ce grand projet d’Amour divin depuis la création et pour tous les temps…

Découvrir Pessah dans la Torah et la Haggada

Un enseignement de Yaël Bartak, psychologue, mère de famille et membre de la communauté Massorti aussi vivant que passionnant !

1ere partie : Contextualiser la sortie d’Egypte. Comment le peuple hébreu se retrouve en Egypte ? Pourquoi y a-t-il un peuple hébreu ? Un peuple différent, à part, singulier, ayant une vocation universelle… Gn 15, 7 : “Seigneur mon Dieu, Comment vais-je savoir que j’ai cette terre en héritage ?” Exode 4, 22 ; 5, 1 ; 12, 1-20 et 12, 25-27. “Pourquoi Dieu alourdit le cœur de Pharaon ?”

2e partie : Etude d’extraits de la Haggada de Pessah et explication de la pédagogie de la fête de Pessah instaurée par les grands rabbis. Les rabbis, ces grands sages, ont rédigé la Haggada après la destruction du Temple de telle façon que la parole contenue dans la Torah soit une parole vivante portée par toutes les générations à venir, dans tous les lieux où elles vivront. Afin que chaque juif soit non pas un lecteur passif de la Torah mais un acteur vivant de la parole ! Pédagogie à travers trois étapes : la mise en action, le récit, le questionnement.

Questions autour du repas pascal de Jésus et ses apôtres

par le père Pierre Hoffmann, ancien délégué diocésain pour les relations avec le judaïsme du diocèse de Versailles.

Nous avons à transmettre la “libération” : “Je vous rappelle frères l’Evangile, la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncé et que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes et par lequel vous êtes sauvés.” “Je vous transmets avant tout ce que j’ai reçu : Christ est mort pour nos péchés, il a été enseveli, il est ressuscité le 2e jour, il a été vu par…”  (Cor, 15)

Témoigner de Celui qui nous fait vivre dans la foi pascale

4 ateliers de réflexion animés par Anne Guétin, formatrice au Diocèse de Versailles ; Béatrice de la Motte Rouge et Marie-Cécile de Mentque, catéchistes, et le Père Pierre Hoffmann. Voir l’interview vidéo d’Anne Guétin sur son parcours.

A travers l’étude de textes : le schéma de la liturgie pascale, le texte des Quatre nuits de la Pâques, le thème du Mémorial : “Souviens-toi de ton avenir” : Jonas 1, 1-16 ; Mt 8, 23-27 ; 2 Rois 5, 8-15 ; Lc 5, 17-24.

Conclusion : Père Emmanuel Gougaud