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Des enquêtes pour mieux cerner les aumôneries et les jeunes qui les fréquentent


Traditionnellement tous les deux ans, le Service AEP lance un sondage pour avoir un aperçu de ce qui se vit au sein des aumôneries, dans la diversité des réalités du diocèse. L’enquête lancée en mai 2020, suivie d’une deuxième enquête complémentaire en décembre 2020, ont été l’objet d’une analyse détaillée par le Service AEP, permettant une vision d’ensemble, ainsi que la définition de certains axes de travail, d’amélioration et de coopération, tels que la préparation aux sacrements, la relation avec les établissements scolaires et/ou avec les paroisses ou le lien avec le service diocésain des AEP.

Lancée en mai 2020, « l’Enquête Approfondie » s’inscrit dans la démarche d’enquêtes lancée par les AEP, tous les deux ans, pour récupérer des informations terrain quantitatives. 44 aumôneries sur 52 y ont répondu.

« L’Enquête de Décembre 2020 », répond à une volonté du service des AEP de faire un point plus précis sur les réalités terrain en rapport avec un certain nombre de sujets : relations des aumôneries avec les paroisses, contexte de préparation et d’organisation de la Confirmation, liens entre les AEP et les chefs d’établissement des établissements scolaires. 27 aumôneries y ont répondu.

Les remontées d’informations obtenues par le biais de ces deux enquêtes ont donné un aperçu, tant du contexte dans lequel les aumôneries de l’enseignement public évoluent, leurs joies et leurs difficultés, que des comportements répandus au sein des communautés qui les composent.

Quelques points saillants

Il ressort que les aumôneries aspirent souvent à avoir des liens étroits avec la/les paroisses référentes. En revanche, en général, le lien avec la direction des collèges et/ou lycées de leur secteur est à améliorer. L’un des souhaits pour l’aumônerie de demain seraient qu’elles soient plus ancrées dans les réalités locales, véritable lieu de vie, conviviale, ouverte, dans laquelle les jeunes bénéficient d’un vrai accueil et d’un vrai accompagnement, qui favorise une démarche de foi en liberté.

Cette enquête permet aussi de savoir quels parcours pour les sacrements d’initiation sont suivis entre les différentes propositions diocésaines ; la fréquence des rencontres et la participation à des temps forts tels que les pèlerinages diocésains à Lourdes, le Frat, où la journée des collégiens à Lisieux. Il semble aussi que la confirmation soit un moment clé dans la poursuite ou non de l’aumônerie qu’elle soit reçue en 5ème, en 3ème ou en 2nde. Le service diocésain des AEP insiste sur l’importance de l’envoi en mission pour garder la motivation des jeunes, la mise en pratique des dons reçus lors de la confirmation.

C’est d’ailleurs l’un des axes forts que les sondés souhaitent pour l’aumônerie de demain : un élan missionnaire porté par la charité, la foi incarnée. Le service diocésain des AEP s’en est déjà emparé en lien avec le vicariat Charité & Mission et encourage les aumôneries à développer des actions de charité tout au long de l’année, plus locales et plus pérennes, en parallèle avec les actions proposées par le Service AEP pour les temps liturgiques de l’avent et de carême. La crise sanitaire liée au COVID a beaucoup mobilisé les aumôneries pour créer et renforcer le lien avec les plus fragiles. Elles ont été nombreuses à proposer aux jeunes de rédiger des cartes pour les prisonniers ou les personnes en EPHAD, faire des courses pour ses voisins, collecter des produits de première nécessité pour des associations, etc…
Les  lycéens sont, quant à eux, appelés depuis plusieurs années à participer aux actions d’associations caritatives : maraudes, soutien scolaire, etc.

A noter, dans le cadre de la prise de conscience environnementale, des actions d’écologie intégrale sont désormais déployées dans certaines aumôneries.

Les pistes d’amélioration pour le service des AEP

– Développer le sentiment d’appartenance à la communauté de responsables pastoraux, avec partage d’idées, de bonnes pratiques, de compétences et de ressources ; par exemple, abonnements, films, parcours ; demande de boîtes à outils/foire aux questions ;

– Etudier les options pour travailler en doyenné ; en effet, les échanges d’expériences et d’idées entre responsables pastoraux lors des conseils de doyenné sont très appréciés ;

– Continuer à développer les outils de communication, dont la lettre d’information du service des AEP, généralement bien accueillie. En effet, la grande majorité des aumôneries confirme la transférer aux animateurs ; cependant il faudrait rendre plus visibles et accessibles les infos au sein des aumôneries.

– Poursuivre les formations et les rencontres diocésaines, qui sont appréciées.