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Dans les coulisses de la préparation des JMJ


Grande fierté pour notre diocèse qui emmènera, après Paris, le plus grand nombre de jeunes aux JMJ mais lourde responsabilité aussi pour l’équipe qui prépare cet événement. Une journée de cohésion début juin leur a permis de mieux se connaître avant de vivre 15 jours de folie !

Cette journée est un beau cadeau” explique le Père Antoine Roland-Gosselin, responsable de la Pastorale des jeunes dont l’équipe a fêté les 10 ans de sacerdoce. “C’est l’occasion de mieux se connaître, se répartir les tâches et prendre soin les uns des autres pendant les JMJ. Il est important de se connaître, s’équilibrer pour pouvoir s’appuyer les uns sur les autres ; que l’organisation de ces JMJ soit une joie et non un poids. 3000 jeunes c’est considérable !”  Ils sont tous bénévoles sauf Noémie, la coordinatrice de la Pastorale de jeunes et Alexis, en service civique. Beaucoup d’humour et d’écoute caractérise cette équipe aux profils variés : “On peut cerner l’âge de chacun par sa ou ses participations aux JMJ précédentes…” lance malicieusement Rosalie lors du repas.

Chacun a répondu à un appel et s’est vu octroyé un rôle bien précis

Joanna est portugaise et dès l’annonce du lieu des JMJ elle a souhaité s’investir. Elle a été très heureuse d’être appelée par le P. Gabriel Dos Santos pour préparer le passage de la statue de ND de Fatima au sein de la communauté paroissiale Sainte-Trinité. Ce pèlerinage de la statue à travers le diocèse pendant 1 an a permis de fédérer les groupes et de trouver de bonnes volontés pour être des contacts terrain.
Joanna explique que les bénévoles au Portugal, conscients de leur responsabilité, demandent beaucoup de prières. Elle et son mari Joao font le lien avec les équipes locales, surtout pour la semaine à Porto et sont chargés de trouver les logements au Portugal. Les équipes locales nous demandent de l’aide et des prières” résume-t’elle “Petit à petit, les choses prennent forme et cela nous booste !”

Le père Gabriel dos Santos, qui parle portugais, accompagnera l’évêque tout au long des JMJ. Il est en charge des relations avec les prêtres à St-Jacques de Compostelle ; la  veillée et la messe de cette journée diocésaine sont confiés à Benjamin Rouaud qui sera ordonné prêtre ce 25 juin. Lors de son appel au diaconat en vue du sacerdoce, Benjamin a reçu pour apostolat d’être au service de la paroisse de Poissy mais aussi de penser le projet pastoral des JMJ dont le livret de 182 pages sera le fil rouge.

Pour Sophie et Christian, c’est un projet d’équipe formidable et Sophie a hâte de partir, elle s’est lancée dans l’aventure pour seconder son mari appelé par le Père Marc Boulle qui connaissait tout ce que Christian avait pu organiser pour l’Ordre de Malte. Charlotte et son mari espagnol, Oscar, sont chargés de la coordination de la journée diocésaine à St Jacques de Compostelle. Les 1750 jeunes de la Route intégrale seront rejoints par 180 jeunes participants aux JMJ avec la communauté de l’Emmanuel.

Philippe s’occupe des finances selon le budget établi par l’économat diocésain. Il vérifie les contrats et suit tous les paiements en lien avec la compta du diocèse. Il a été appelé par l’économe diocésain étant déjà occupé au contrôle de gestion de l’Association diocésaine versaillaise.

Etienne est chargé des 50 cars et des liens avec les régulateurs professionnels qui vont structurer les trajets pour la meilleure fluidité possible. “On s’attendait à 1000 jeunes et 500 en option mais 3009 inscrits, c’est une logistique folle. C’est le Père Antoine Roland-Gosselin qui nous a appelés. Il était aumônier du Lycée international de Saint-Germain-en-Laye dont nous avons été responsables pastoraux pendant 17 ans. On connait bien les jeunes et leurs attentes, en ayant fait de l’accompagnement au catéchuménat aussi.” Son épouse Sylvie est en lien avec les responsables de groupes et les adultes coordinateurs qui ne partiront pas. “Nous avons monté 3 réunions (en septembre, mars et juin) avec les responsables sur les questions et problèmes concrets qui pouvaient se poser et trouver des solutions, mais la coordination c’est aussi  au moins un mail par mois et beaucoup d’écoute et de disponibilité pour répondre aux attentes et rassurer.” 

Alexis comptait prendre une année de césure dans ses études et partir en humanitaire. Mais l’aventure des JMJ l’a finalement retenu en France et il ne regrette pas cette année passée à la rencontre des groupes des Yvelines qui se constituaient. Son rôle est de suivre avec Sylvie toutes les  inscriptions et la vie des groupes. au delà des activités de gestion qui lui serviront dans sa vie professionnelle, Alexis est heureux d’avoir pu découvrir la diversité des profils dans le diocèse et les doyennés : “Une expérience d’Eglise diocésaine et humaine extraordinaire ! C’est la grâce des JMJ de faire partir ensemble des jeunes ruraux, des quartiers populaires ou des quartiers bourgeois et cela se ressentira surtout à Santiago-de-Compostelle lors de la journée diocésaine.” Il a trouvé les groupes très inventifs pour financer les départs : repas à thème, comédies musicales, services, visites en EPHAD, ventes autour de Noël, journées portugaises… sans compter la vente des  “goodies” JMJ. “C’est le bon moment après la période de confinement que nous avons vécue, c’est beau de voir ma génération se lever avec beaucoup d’espérance et de joie ; ces groupes dont l’ambiance est déjà très fraternelle s’entraident avant même d’être partis aux JMJ ! On sent une vraie soif de vivre un moment très intense de foi partagée !” conclut-il.

Rosalie est chargée de la communication, elle anime aussi les réseaux sociaux de la Pasto jeunes et a su refléter l’enthousiasme et le dynamisme des jeunes en publiant très très souvent sur Instagram notamment. “Je me suis lancée dans l’aventure appelée par Noémie parce que je trouve intéressant d’aider au rayonnement des propositions de la Pastorale des jeunes. C’est une tranche d’âge très sollicitée et je suis heureuse de pouvoir servir des initiatives utiles pour l’épanouissement de leur foi. Ils sont aussi moteurs et plein d’idées et une vingtaine se sont proposés pour relayer l’ambiance des JMJ tout au long des 15 jours. On pourra ainsi suivre les JMJ sur les réseaux sociaux à travers le regard des jeunes.

 Des JMJ internationales aux JMJ diocésaines, une dynamique bien réelle

Mgr Crepy souhaite une Pastorale des jeunes dynamique et la soutient notamment en lui accordant un budget  conséquent. Il participe aux grands événements que sont les JMJ diocésaines de novembre et sera présent les 15 jours des JMJ au Portugal. “On se sent vraiment soutenus” explique le P. Antoine “Tout le travail de fond initié du temps de Mgr Aumonier et poursuivi par Mgr Crepy porte certainement du fruit : les jeunes savent qu’ils vont vivre un très beau moment en partant aux JMJ avec le diocèse de Versailles. Ils nous font confiance.”

L’objectif des JMJ est aussi de pousser les jeunes à s’engager au retour des vacances. Très rapidement auront lieu les prochaines JMJ diocésaines (les 18 et 19 novembre) organisées par une équipe de jeunes des quatre coins du diocèse et le Vicariat charité et mission avec de nombreux témoignages de mouvements caritatifs et de jeunes déjà engagés.
L’Eglise de demain est déjà en route selon le thème des JMJ « Marie se leva et partit en hâte » (Lc 1.39)

 

Valentine Faure

 

Participer à l’effort financier

Les JMJ ont un coût important qui n’est pas entièrement couvert par les inscriptions pour permettre au maximum de jeunes du diocèse de participer.   Elles sont financés à 80 % par les inscriptions des jeunes et à 20 % par les généreuses donations des fidèles diocésains qui peuvent encore parrainer des départs en cliquant sur ce lien : https://cathojeunes78.fr/jmj-2023-a-lisbonne/parrainage/