Logo diocèse de Versailles

Rendons grâce pour les 100 ans du diacre Guy Daoulas !


Guy Daoulas est né le 20 février 1924, après une carrière dans l’armée, il a été ordonné diacre le 21 avril 1985. Longtemps paroissien du Chesnay, il est resté très actif jusqu’à son départ en Bretagne à l’été 2022 pour se rapprocher de sa famille.

Le témoignage d’un prêtre

Guy Daoulas fait partie de la première génération de diacres du diocèse. Il a joué pleinement son rôle de diacre, sans oublier qu’avant tout, il était un homme marié. Il aimait célébrer les baptêmes, les mariages,…  il prêchait aussi régulièrement.
Préoccupé par le développement du diaconat permanent dans notre diocèse, il a interpellé au diaconat plusieurs fois, œuvrant à la fraternité entre diacres, visitant ceux qui étaient malades.
” témoigne le P. Grégoire de Maintenant qui a été vicaire et aujourd’hui le curé du Chesnay-Rocquencourt.

Ce qui me marque c’est sa fidélité ; dans la paroisse il était attentif aux plus pauvres, aux personnes à l’écart et vis à vis des prisonniers. Il gardait le lien avec ceux qui sortaient de prison et les aidait à reprendre pied dans la vie. Lors de son départ pour la Bretagne, il y a un an et demie, certains se demandaient comment ils allaient faire maintenant ; peut-être Guy continue-t-il à distance son soutien amical et spirituel. C’est un magnifique exemple d’une personne toujours présente mais jamais envahissante. On avait l’impression qu’avec lui, les choses étaient simples, il encourageait par des compliments simples.”

Le témoignage d’une paroissienne

Il est vrai que j’ai connu Guy mais déjà presque en retraite” témoigne Quidi de Saint-Sauveur dont le mari Eric a discerné son appel au diaconat avec Guy Daoulas notamment. “Ce que je retiens c’est qu’il a su discerner le bon moment pour quitter sa chère paroisse et son cher Chesnay. Il avait dit qu’il resterait tant qu’il pourrait assurer sa mission car, même en retraite et même très âgé (jusqu’à 98 ans), il continuait son ministère de diacre en visitant des personnes “en souffrance”. Il tenait aussi beaucoup à donner régulièrement aux personnes qu’il accompagnait ou qu’il connaissait un petit papier avec prière et réflexions spirituelles en lien avec le temps liturgique (il bricolait patiemment un montage de texte et photocopiait dans notre secrétariat paroissial) . 

Quand il était encore en bonne forme il organisait une fois par an une sortie pour aller voir une pièce de théâtre Paris jouée en faveurs d’associations et il conviait particulièrement des personnes seules, notamment veuves ; c’était un rituel auquel il tenait beaucoup.  

Il recevait tous les prêtres de notre paroisse chez lui à déjeuner au moins une fois par an,  même après la mort de sa chère Françoise en 2017, et du coup il demandait un peu d’aide à une femme ;  c’est comme ça que je suis allée l’aider une fois ou deux.”

La triple règle de vie de Guy Daoulas

Mon coin prière : un Christ posé sur mon bureau avec une icône de la Vierge Marie et au-dessus, un tableau en relief de Jésus portant son Sacré-Cœur.
Mes temps de prière : la messe quotidienne et la prière des heures, les multiples intentions de prière ponctuelle dites surtout en marchant et que je reprends 2 ou 3 fois dès que j’ai l’impression de prier en l’air.
Ma journée : la visite quotidienne de personnes fragiles et surtout isolées que le Seigneur a mis sur mon chemin. Écouter longuement et surtout ne jamais interrompre la personne visitée ; dire « merci Seigneur » pour toute parole constructive ou tout signe d’un acte positif. Je rends grâce chaque soir pour tout le vécu de ma journée bien remplie. Puis je m’endors dans les bras de la Vierge Marie en disant un ou plusieurs « Je vous salue Marie » et je passe une nuit tranquille.

extrait de son message de départ dans le bulletin paroissial du 19 juin 2022