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Masques obligatoires ? L’entraide paroissiale s’organise !


Les paroisses n’ont pas attendu l’annonce de l’obligation du port du masque en société pour commencer à en organiser la production pour les offrir aux plus nécessiteux. Un bel exemple d’Eglise “en sortie” auprès de la société civile.

Des masques

Souvent, cela a commencé par une l’offre d’une couturière sur les réseaux sociaux paroissiaux. Une proposition de coudre des masques pour les personnes qui n’auraient pas de machine à coudre, pour les personnes âgées ou fragiles. Au fur et à mesure que l’entraide s’organisait pour faire face aux problèmes engendrés par le virus et le confinement, les commandes ont afflué.

Cela s’est su et ainsi on a pu entendre dans les annonces en fin de messe au Chesnay, que la clinique de Parly 2 passait commande auprès des paroissiens de masques . De même des partenariats se sont noués entre la mairie et la paroisse comme à Versailles ou à Trappes pour la confection et la distribution de quantités de masques en vue du déconfinement.

Et des sur-blouses

Les paroissiens ont souvent répondu en ordre dispersé aux appels à confectionner des sur-blouses et des charlottes pour des hôpitaux, cliniques et maisons de retraites, avant de s’organiser et parfois de s’associer à des structures laïques créées pour l’occasion. Le meilleur exemple est sans doute l’initiative Chesnaysienne qui a pris une ampleur nationale “Over the blues” mais le principe reste le même : pour répondre à la demande des établissements de santé, les catholiques s’échangent draps, fil, élastiques et machines quand les plus sollicitées tombent en panne pour coudre au plus vite des centaines de blouses.

La paroisse de Chatou s’est associée à l’action de “Fil en Seine”, collectif de 80 couturières de Croissy-sur-Seine, Chatou, Le Vésinet, Bougival et Louveciennes. Sur le site de la paroisse on peut donc se porter volontaire, donner ses draps ou participer à un pot commun pour couvrir les frais de déplacements des personnes qui apportent le matériel de confection et les achats nécessaires quand les dons ne couvrent pas tous les besoins.

Ecouter le témoignage de Mathilde, paroissienne de Montigny-Voisins , infirmière étudiante, qui a monté un réseau paroissial de confection de masques et surblouses pour les Ephad à proximité.

Puisque les connexions sont établies, les établissements bénéficient en bonus de petits mots de soutien, café, chocolats et dessins d’enfants qui réchauffent les coeurs des soignants autant que des résidents.