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prêtres étudiants étrangers

Avec les prêtres étudiants étrangers


Le saviez vous ? Plus de neuf pays africains sont représentés avec les prêtres étudiants étrangers présents dans notre diocèse.

La fête de l’Epiphanie n’est pas seulement la tradition de la galette des rois ! C’est aussi celle de la messe concélébrée à la cathédrale de Versailles par Mgr Aumonier et les prêtres étudiants étrangers accueillis sur notre diocèse qui viennent de 9 pays d’Afrique différents.

 

Une messe en Lingala

Dimanche 8 janvier, la messe était animée par le petit-chœur de la cathédrale qui a fait chanter l’assemblée en Lingala (langue de République Démocratique du Congo) … une attention particulière pour accueillir ces prêtres.

Dans son homélie, notre évêque nous a invités à être fidèles à la grâce de la foi reçue à notre baptême, à rendre grâce pour toutes ces nations auxquelles a été annoncé le Christ, à prier pour tous ceux qui partent en mission, prêtres ou fidèles, pour partager et recevoir le don de la foi.

Certains de ces prêtres étudiants étaient accompagnés par leurs paroissiens référents, qui sont des fidèles auxquels le curé a donné la belle mission d’accueillir le prêtre nouveau sur une paroisse et de l’accompagner dans toutes les démarches administratives françaises. Nous avons eu la joie de prendre un temps pour faire connaissance autour d’un apéritif.

 

Le décalage culturel des prêtres étudiants étrangers

Ensuite, le déjeuner a permis aux prêtres étudiants d’échanger avec Mgr Aumonier sur les sujets d’études mais aussi leurs découvertes voire leurs étonnements sur la société française et leur vie en paroisse. En dehors de quelques réflexions humoristiques et symptomatiques telles que « dans le train, personne ne parle et même au marché on ne peut discuter… les prix sont fixés ! », les prêtres ont fait part de leur heureuse surprise quant à l’implication des fidèles dans les paroisses et à leur participation aux sacrements. En revanche, ils ont attiré notre attention sur la lourde charge des curés et la solitude de certains.

Leurs sujets d’études sont variés et souvent en rapport avec leur mission de prêtre au pays, tels que « comment aider mon diocèse à réfléchir à la catéchèse face à l’Islam et aux religions traditionnelles ? ». Ces prêtres sont en licence canonique, en master ou en doctorat et investissent 80 % de leur temps dans ces études passionnantes mais aussi difficiles et parfois austères.

Quant à l’accueil dans les paroisses, beaucoup ont témoigné de la bienveillance des curés, vicaires et paroissiens. Même si, en Eglise, nul n’est étranger et que nous appartenons à une même famille, tous ceux parmi nous qui avons vécu à l’étranger savent combien l’accueil est capital lorsqu’on est loin de chez soi !

Par Albane d’Hérouville